La Balade Médiévale à Draguignan

Une balade culturelle et ludique

Un parcours à la découverte de notre patrimoine

Venez découvrir l’histoire fascinante de la ville et rencontrer des personnages marquants de l’époque médiévale. Pour cela, nous vous invitons à aller sur dix sites emblématiques en suivant les points de “la balade médiévale à Draguignan”.

Une aventure Numérique

  • Des reconstitutions 3D pour retrouver le Draguignan du Moyen-Âge
  • Des énigmes et des jeux permettent de progresser dans l’enquête
  • Le carnet de Sybille contenant toutes les informations historiques

Menez l’enquête !

En 1230, Blanche de Castille, mère du roi de France, Louix IX, est intriguée par le développement de Draguignan, ville du Comté de Provence. Elle mandate Sybille pour enquêter sur l’origine des richesses de la ville. Lors de cette balade, vous accompagnez Sybille dans sa découverte des mystères de la fameuse cité.

Comment ça marche ?

  • Rendez-vous Rue Georges Cisson

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  • Continuez le parcours en suivant la carte

Un parcours à la découverte du patrimoine de Draguignan

Le couvent des Cordeliers est le plus ancien couvent de Draguignan.
Au XIes, il a été implanté le long de la via médiévale, actuelle rue Cisson, à l’extérieur de
la ville par les Bénédictins. La chapelle était le plus grand édifice visible en
arrivant par la route d’Aix-en-Provence. Ce grand ensemble accueille les Cordeliers du
XIIIe au XVIIIes. Le nom de Cordelier vient de la corde qu’ils portaient à leur taille.
Le couvent, actuellement Mairie de Draguignan, a conservé de beaux vestiges visibles.

Porte principale du rempart de la cité comtale, appelée aussi porte “Auraïca”, qui signifierait
porte “dorée”, elle fut la plus importante des portes de la ville.
Cette porte fut détruite pour libérer le passage des chariots au XIXes mais on peut voir ses vestiges au 1 place du marché. Devant cette porte, à l’extérieur des remparts,
se trouvait le grand marché, principal lieu commerçant de la ville.
Actuellement, cette place est toujours celle du marché régulier de Draguignan.

Première église paroissiale de la ville, tenue par des chanoines, elle fut citée dès 1104 dans divers écrits de l’archevêché. Construite hors du premier rempart, elle fut incluse dans la ville, avec le deuxième rempart, au XIIIes. Au fil du temps, elle fut agrandie et reconstruite plusieurs fois. L’église Saint-Michel se développa au même rythme que la ville de Draguignan,
jusqu’à atteindre sa forme finale au XIXes. Elle était le premier édifice vu en passant la porte d’Aurenge.

La rue Juiverie, dans laquelle la maison médiévale est implantée, a été habitée durant plus de deux siècles par la communauté juive. Maison de style roman, symbole de richesse de par son architecture, cet édifice présente un agencement de voûtes intérieures permettant d’accueillir un grand nombre de personnes. Le mystère reste entier quant à son usage : était-ce une synagogue ? Un lieu marchand ? Depuis 1996, elle est classée comme monument historique.

“Porto Aiguiero”, signifiant porte des “eaux”, régulait l’accès de la route de Riez. Elle était l’une des quatre tours-portes de la ville. Son nom vient des canaux d’eau qui étaient répartis à son niveau pour alimenter la ville, l’industrie et les cultures. Le quartier des tanneurs s’enrichit au Moyen-Âge en développant la fabrication du cuir avec les tanneries et blanqueries. Il fut installé à l’extérieur de la ville pour bénéficier de la présence de l’eau, et surtout en raison de l’odeur dégagée par le travail des peaux.

Voici la maison du dernier bourreau de Draguignan. Au départ itinérant, il vivait avec sa famille en marge des habitants de la ville, on reconnaissait sa maison à sa porte rouge.
Le bourreau, chargé d’exécuter les ordres des officiers du Comte, était payé à la tâche. Il effectuait, en complément, des “basses oeuvres”, telles que balayer les rues ou vidanger des eaux usées. Il avait un droit au havage qui était un prélèvement de nourriture sur les étals des marchands. Devenue musée, cette maison retrace son histoire et celle de la justice à Draguignan.

Au XIIIes, symbole du pouvoir de la ville et vigie, la tour était positionnée sur un promontoire rocheux dit “la Rocca”. Elle permettait d’avoir un point de vue exceptionnel sur la plaine et de veiller à la sécurité de la ville. Incluse dans le premier rempart du plateau castral, elle comprenait une partie utilisée comme prison pour nobles, et aussi le logis du viguier (représentant de l’autorité), du Comte et des seigneurs, lorsqu’ils étaient de passage.
Détruite et reconstruite plusieurs fois, la tour d’aujourd’hui date du XVIIes, il s’agit de la quatrième connue.

Chapelle romane, seul vestige du plateau castral du XIes, elle appartenait aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Par la suite, la chapelle perdit sa vocation première et servit aux pénitents, puis de lieu de réunion, de dépôt d’explosifs, de bergerie, de maison, avant d’être rachetée par la ville. Depuis 1993, elle est inscrite au titre des monuments historiques et est maintenant dédiée à l’oeuvre de l’artiste Danielle Jacqui.

Sur un espace d’abord densément construit, ce jardin a été créé en l’honneur de la Comtesse Béatrice, fille du Comte Raymond Bérenger V. Elle fut Comtesse de Provence au décès de son père en 1245, épousa Charles d’Anjou I en 1246, devint reine de Naples et de Sicile en 1265, puis décéda en 1267. Un jardin comme celui-ci permettait l’apport de quelques plantes nourricières aux gens du castrum, mais aussi de plantes médicinales pour les soins de ceux qui en avaient besoin.

Troisième porte de Draguignan, elle était celle par laquelle transitaient les marchandises et personnes voyageant depuis Fréjus sur la voie romaine par Trans et les Négadis. L’auberge des 3 rois, située à l’emplacement de la brasserie “Les 1000 colonnes”, accueillait les voyageurs au XIIIes. La place aux herbes, créée au XVIIes devant la porte, recevait une partie du marché. L’hôpital Saint-Jacques, premier hôpital de la ville, fut installé, vers 1277, à l’extérieur des remparts pour éloigner les maladies.